Le Burundi face aux valeurs culturelles
Sommaire:
0. Introduction
I. Quels sont les cultures burundaises
Distinctions entre culture et coutume
L'utilité de la culture au Burundi
II. Les valeurs culturelles au Burundi 3
III. La culture burundaises entre conservatisme et progressivisme: comment préserver la culture? Un chantier inachevé.
IV. La culture burundaise au service de la cohésion sociale et du développement
État des lieux de la culture burundaise
Les causes de la dégradation de la culture et ses conséquences
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0. introduction
Le terme culture fait référence à l'ensemble des connaissances, des croyances, des valeurs, des pratiques et des coutumes partagées par un groupe de personnes dans une société donnée. Cela englobe les arts, la langue, la religion, les traditions, la cuisine et bien plus encore.
Au Burundi, la culture est fondée sur les traditions locales et influencées par les pays voisins. Les religions traditionnelles africaines, le fétichisme et d'autres mythologies africaines sont certaines généralités de la culture au Burundi. La culture burundaise a été discriminative en rapport avec le genre d'où les femmes sont sous-estimées dans certains domaines. Des années après, s'est ajoutées les discriminations basées sur la région, les ethnies et autres préjugés.
I. Quels sont les cultures burundaises?
La culture burundaise prévoit des mécanismes pour éviter tout écart de langage. Il s'agit des méthodes de la communication non-violente et de gestion pacifique de conflits à la burundaise. L'anthropologue et Mushingantahe Zénon Manirakiza appelle tout Burundais à éviter les messages de haine qui sont des antivaleurs. La culture burundaise se manifeste dans le fait de voir le passé , la façon dont la société est organisée, fêtes sont célébrées de manière presque identique spécialement les fêtes en rapport avec le mariage et les fêtes funérailles.
Comment est la femme burundaise?
On ne la reconnaît pas par ses cheveux crépus ou frisés ou par son teint clair ou foncé. Mais par la bonté et la patience qui coulent de son cœur et qui font d'elle la lumière de ses enfants dans ces nuits sombres et solitaires qui sont légion chez nous.
Dans un article publié par le journal en ligne Yaga le 04/04/2023, le journaliste de ce journal en essayant de les féliciter pour le mois qui leur a été dédié qui était révolu, il définit la femmes et ses attributions et attentes envers elle:
"On la reconnaît par sa force de caractère et sa détermination à se lever le matin et vendre des tomates sur la route pour subvenir aux besoins de ses enfants malgré les coups de matraques qu’elle reçoit injustement de la part de policiers frustrés.
On ne la reconnaît pas par les formes généreuses de son corps ou par ses longues jambes de gazelle. Mais par la taille de son cœur qui pardonne à ses hommes bornés qui l’objectivent et qui veulent l’utiliser pour satisfaire leurs appétits de sexe, de colère ou d’humiliation.
On ne la reconnaît pas par ses diplômes de licence, de maîtrise ou de doctorat. Mais à quel point elle maîtrise le langage du bébé qui pleure ou avec quelle justesse elle parle au vilain enfant avec ses yeux.
On ne la reconnaît pas par son élégance aux grandes fêtes. Mais comment elle ne manque aucune occasion pour se sacrifier pour l’élégance de sa petite fille.
On ne la reconnaît pas par les richesses qu’elle a amassées. Mais par l’espoir qui passe par sa voix quand elle parle à sa fille ou à son fils découragé par leurs études ou si leurs affaires qui ne réussissent pas. On la reconnaît par sa spiritualité. Un système stable qui croit au bonheur. Pour elle, donner de ses possessions est donner peu. Elle trouve plus noble, se donner elle-même. Elle a un cœur plus aimant que défensif.
Elle incarne le vrai sens de l’existence avec le pouvoir de mettre un sourire sur les lèvres de son enfant quand elle rentre du travail ou de faire couler une larme quand elle rentre épuisée."
Cependant, la femme a été toujours Victime de la culture, elle a été interdite de faire quelques activités et cela l'a faite toujours de se sentir inférieure par rapport à l'homme.
a. Distinctions entre culture et coutume
La culture fait référence à l'ensemble des valeurs, des croyances, des pratiques et des normes partagées par un groupe de personnes. La culture englobe un large éventail d'éléments tels que la langue, la religion, l'art, la musique, la littérature, la cuisine, les vêtements, les valeurs sociales, les normes de comportement, etc.
Les coutumes font référence à des pratiques spécifiques qui sont souvent transmises de génération en génération et qui peuvent varier d'une culture à l'autre. Les coutumes peuvent inclure des rituels, des célébrations, des modes de salutation, des règles de politesse, des pratiques alimentaires, des mariages traditionnels, etc.
b. L'utilité de la culture
La culture est essentielle pour comprendre et apprécier les différences entre les peuples, ainsi que pour préserver et transmettre les traditions et les histoires d'une génération à l'autre.
II. Les valeurs culturelles au Burundi
Les valeurs sont des principes, croyances ou qualités qui guident nos actions, nos choix et notre comportement, et qui sont considérées comme importantes et fondamentales dans notre vie. Parmi les valeurs culturelles au Burundi, s'inclurent la solidarité communautaire, le respect des aînés, l'hospitalité, la musique et la danse traditionnelle,ainsi que l'importance accordée à la famille et à la tradition.
III. La culture burundaise entre conservatisme et progressivisme
Quelques aspects du patrimoine culturel
Les composantes du patrimoine culturel sont très variées, il ne serait pas possible de les décrire toutes:
Kirundi, la langue nationale
Le kirundi, en tant que langue nationale, constitue une culture partagée par l'ensemble de la population réunie sur le territoire unifié depuis le 18 ème siècle. Selon les historiens, le kirundi est ûe langue parlée et comprise par l'ensemble de la population, toutes les régions et toutes les ethnies . Cela fait que le kirundi est l'une des plus importantes cultures du Burundi.
Avec l'avenue de la scolarisation, des langues étrangères s'ajoutent telles que le français qui est actuellement une langue officielle, l'anglais , le kiswahili,le chinois , le russe et l'allemand qui sont actuellement enseignés dans certaines universités au Burundi.
Cela entraîne que certains burundais ne parlent plus correctement la langue nationale et veulent plutôt imiter les étrangers.
L'habillement et la coiffure
Que ce soit l'habillement, la coiffure, les croyances et les mœurs, les connaissances techniques, les expressions musicalessites historiques, les musées monuments et aires protégées, les rituels et sites y associés tous évoluent et changent avec le temps. Avec la mondialisation et l'évolution technologique, le burundais comme ailleurs, ont adopté un nouveau comportement ce qui leur a conduit vers l'oubli de la culture burundaise.
Comment préserver la culture? Un chantier inachevé ?
La meilleure façon de préserver la culture est de la gare en vie. Il st difficile de s'informer sur tous les aspects d'une culture en consultant des livres ou en visitant des musées. La culture est une source d'espoir pour l'avenir et c'est ensemble, en tant que gardiens de notre patrimoine culturel et de nos traditions vivantes, que nous devons agir pour la protéger. Culturelle ethnique ou religieuse et le déni de l'identité d'autres communautés. Dans ce patrimoine culturel, chacun se reconnaît mais chacun peut l'adapter à un nouveau projet de Vie. Tous ces éléments d'identité constituent un champs de forces dynamiques qui garantissent l'effervescence créative. L'identité est un refuge sécurisant contre les désordres sociaux et les insécurités de la vie.
IV. La culture burundaise au service de la cohésion sociale et du développement
La culture joue un rôle crucial dans la cohésion sociale en favorisant le partage de valeurs, de traditions et de normes communes. Elle crée un sentiment d'appartenance et renforce l'identité collective d'une communauté. De plus, la culture facilite la communication et la compréhension mutuelle entre les individus, en encourageant le respect et la tolérance envers les différences. Sur le plan du développement, la culture peut stimuler l'économie locale en favorisant le tourisme, l'artisanat et les industries créatives. Elle offre également des opportunités d'expression artistique, de créativité et d'innovation, contribuant ainsi à la croissance économique et à l'épanouissement individuel.
a. État des lieux de la culture burundaise
La culture burundaise est riche et diversifiée, avec une histoire ancienne et des traditions vibrantes. Elle se caractérise par sa musique traditionnelle, ses danses, ses contes et légendes, ainsi que par son artisanat, notamment la vannerie et la poterie. La culture burundaise est également marquée par des festivals et des célébrations colorées qui mettent en valeur l'identité culturelle du pays. Cependant, comme dans de nombreux pays, la culture burundaise est confrontée à des défis tels que la mondialisation, la modernisation et les changements sociaux, qui peuvent avoir un impact sur la préservation et la transmission des traditions culturelles.
b. Les causes de la dégradation de la culture et ses conséquences.
Les causes de la dégradation de la culture burundaise peuvent inclure la mondialisation, l'influence croissante des médias et des cultures étrangères, les conflits politiques et sociaux, ainsi que le manque de soutien et de financement pour la préservation culturelle. Les conséquences peuvent être la perte d'identité culturelle, la dilution des traditions, la diminution de la transmission intergénérationnelle des connaissances culturelles, ainsi que l'affaiblissement du tissu social et de la cohésion communautaire.
Il est important de mettre en place des mesures pour préserver et promouvoir la culture burundaise. Cela peut inclure le renforcement de l'éducation culturelle, la valorisation et la promotion des pratiques traditionnelles, le soutien aux artistes et artisans locaux, ainsi que la sensibilisation du public à l'importance de la culture dans le développement et la cohésion sociale. La collaboration entre les acteurs gouvernementaux, la société civile et les communautés locales est essentielle pour préserver et revitaliser la culture burundaise.
La culture Burundaise joue un rôle crucial dans le développement et la cohésion sociale dans le pays.
Abbé Adrien Ntabona, auteur des livres relevant de la culture l'explique dans cette vidéo quant il parle de son livre UBUNTU.
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